Le réseau Civam et le Mouvement interrégional des Amap (Miramap) signent ce texte.
Des organisations environnementales, de protection animale et des représentants d’éleveurs dénoncent le scandale de l’introduction discrète courant janvier de la volaille industrielle dans les produits "durables" des cantines scolaires. En cause : un arrêté du ministère de l’agriculture qui vient d’autoriser la volaille standard française à obtenir la certification environnementale de niveau 2, une certification permettant à ces productions d’entrer dans les 50 % d’alimentation durable pour la restauration collective de la loi Egalim. Pour nos organisations, c’est un nouvel écart du gouvernement qui, pour protéger à court terme l’industrie de la viande, détricote la "montée en gamme" promise par le président de la République.
Les membres du pôle InPACT PACA peuvent accompagner votre collectivité locale dans la mise en place d’une stratégie territoriale pour une agriculture et une alimentation locale et de qualité. Aujourd’hui, nous sommes tou-tes conscient-es de la nécessité de produire et manger autrement pour être en meilleure santé, préserver l’environnement et garantir un meilleur revenu aux agriculteurs et agricultrices.
Les responsables de collectivités locales sont des acteurs centraux de cette transition qui permet de développer les territoires. Un guide a été élaboré par le pôle InPACT PACA pour les aider dans le montage et la réalisation de leurs projets.
Les exemples sont tirés de la région PACA mais le réseau InPACT mène des actions similaires dans de nombreuses régions. Il y a toujours un InPACT près de chez vous.
Le guide d’InPACT PACA est à découvrir sur le site de l’association.
Des postes sont à pourvoir dans nos réseaux.
Stage
Suivi et orientation des PAT en région Centre Val de Loire. Poste toujours à pourvoir.
La mobilisation collective pour le développement rural (MCDR) "Terreau", pilotée par Terre de liens, a donné lieu à un bel échange dont la vidéo est à retrouver en ligne grâce à Transrural Initiatives : un webinaire "Transmission, résilience et transition".
Plateforme des technologies paysannes appropriées, L’Atelier paysan partage sous licence libre (CC BY-NC-SA) les contenus de sa "petite bibliothèque paysanne".
Une brochure de 172 pages pour tout savoir sur la bière paysanne low tech, de l’orge et du houblon à la malterie et à la brasserie.
Les Association pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP) ont prouvé leur utilité lors des derniers confinements, en apportant des solutions locales d’approvisionnement de denrées alimentaires de qualité et en garantissant une continuité de débouchés économiques pour les paysan.ne.s, tout en respectant les règles sanitaires recommandées.
Il y a plus de 2 000 AMAP en France à ce jour, ce qui représente plus de 100 000 foyers et 5 000 paysans. Les réseaux d’AMAP ont accompagné beaucoup plus de création d’AMAP cette année que les années précédentes. Cette croissance est une réponse concrète aux enjeux de transition écologique, de souveraineté alimentaire et de solidarité, identifiés comme prioritaires par le gouvernement dans son plan de relance pour les années à venir.
Cependant, aujourd’hui les livraisons en AMAP sont menacées par l’établissement d’un couvre-feu à 18 h. Même si les paysan.ne.s pourront utiliser la dérogation pour motif de déplacement professionnel, les amapien.ne.s, eux (tous bénévoles et pour la plupart actifs) ne pourront pas se rendre aux livraisons.
De plus, si les livraisons sont décalées, les paysans, livrant plusieurs AMAP le même soir, ne pourront pas toutes les assurer. Le risque est donc de se retrouver dans une situation catastrophique pour les paysan.ne.s avec une production impossible à écouler et la perte de débouchés. Les amapien.ne.s seraient, quant à eux, contraints de trouver d’autres modes d’approvisionnement, quitte à se tourner vers les grandes surfaces en amplifiant les files d’attentes, et les risques de contamination.
Dans les départements déjà concernés par un couvre-feu à 18 h, les AMAP tentent de s’organiser en urgence, en avançant leurs horaires de livraisons, ou en les déplaçant le week-end mais la situation est intenable sur la durée et très compliquée pour les distributions situées dans les centres urbains.
Le Mouvement des AMAP appelle donc les pouvoirs publics à prévoir une dérogation permettant aux AMAP et à l’ensemble des circuits de vente directe, de poursuivre leurs livraisons alimentaire, hors domicile, pendant le couvre-feu, et ainsi assurer une continuité de partenariat entre paysan.ne.s et consommateur.rice.s.
Mobilisons-nous pour l’agriculture paysanne et citoyenne !
Le communiqué de presse sur le site du Miramap.
(Photo Une vallée dans la lune, CC BY-SA 2.0.)
Le Réseau Civam publie aujourd’hui la dernière version d’une étude réalisée chaque année et qui compare les résultats entre les systèmes d’élevage herbagers* du Grand Ouest et la moyenne des fermes laitières (représentée par le RICA, Réseau d’information comptable agricole). Cette étude met en évidence une différence de stratégie économique : produire de la richesse pour rémunérer du travail ou capitaliser pour produire du volume. Ces stratégies ont des impacts déterminants sur le modèle d’agriculture que l’on souhaite développer pour répondre aux enjeux sociétaux.
En 2018, la crise laitière est passée et les fermes représentées par le RICA reprennent une consommation poussée d’intrants dès que les prix le leur permettent. Les écarts de résultats avec les fermes herbagères se creusent à nouveau. Avec 90 000 L de lait vendu en moins, une ferme herbagère non bio dégage en moyenne 24 102 € de résultat courant par actif, soit 9 600 € de plus que la moyenne RICA (+66 %). Au final, il y a 292 € de résultat social** en plus par hectare et 5 actifs agricoles en plus pour 10 km2.
Les systèmes de production économes et autonomes dégagent plus de richesse en utilisant moins d’intrants*** et de moyens de production. L’analyse de leurs résultats montre ainsi que leur performance est globale : technique, économique, sociale et environnementale. Prendre en compte l’environnement ne se fait pas au détriment de l’économie. Au contraire, plus le système mobilise l’environnement moins il a besoin d’intrants, plus il est efficace économiquement.
Elles sont au cœur des interactions air/plante/sol/animal qui font l’efficacité des systèmes herbagers : fourrage équilibré sans concentrés, limitation des travaux, restitution de l’azote de l’air capté par les légumineuses et baisse des parasites et adventices dans les rotations culturales, etc. Elles sont aussi au cœur du stockage carbone des systèmes herbivores, et ce d’autant plus quand on les fait vieillir.
Face à l’agrandissement et à la hausse des chargements permise par l’importation d’aliments venant de territoires extérieurs, la réponse des systèmes herbagers est la maximisation du pâturage. Plus de pâturé, moins de mécanisé, et au final plus de revenu. Il faut donc installer des prairies et les faire vieillir.
L’étude complémentaire « L’environnement… ça paye ! » donne un éclairage sur la diversité biologique, les pollutions liées à l’azote, les phytos et les énergies fossiles, et les émissions de carbone en fonction des systèmes de production. Elle propose aussi une réflexion sur les indicateurs utilisés pour évaluer ces résultats. Rapporter les impacts environnementaux à la rémunération du travail plutôt qu’à l’unité produite offre une autre lecture de la performance environnementale : un système herbager émet 5 fois moins de CO2 qu’un système basé sur le maïs pour rémunérer autant.
*Systèmes herbagers de l’étude : systèmes de production économe et autonome qui valorisent au maximum l’herbe pâturée : maïs dans la surface fourragère < 20 %, 192 jours en moyenne de ration 100 % pâturage.
**Résultat social : il mesure le résultat permettant de : 1. Rémunérer tout le travail, exploitant et salarié (rémunérations et cotisations sociales) ; 2. Assurer la santé financière de l’exploitation (réduire l’endettement).
***Réduction des charges : 2,5 fois moins de concentrés pour nourrir les animaux, 66 € de coût alimentaire en moins aux 1000 L, et par hectare : 80 % d’économie d’engrais, 75 % d’économie de phytos et 167 € de coût de mécanisation en moins.
Depuis 2015, Solidarité Paysans analyse les parcours d’agriculteurs fragilisés ayant adopté des pratiques relevant d’une agriculture plus cohérente, autonome et économe, leur permettant de rebondir. De la Savoie au Morbihan, du Nord-Pas-de-Calais au Gard et aux Bouches-du-Rhône en passant par la Creuse ou encore la Sarthe, ces témoignages couvrent une belle diversité de systèmes de productions : viticulture, bovins, arboriculture, chèvres, maraîchage, volailles...
Le réseau Solidarité Paysans mobilise fréquemment, dans la démarche d’accompagnement, les outils des procédures collectives et l’ouverture de droits sociaux. Mais nous constatons que ces mécanismes, s’ils sont indispensables au redressement des exploitations, ne sont pas toujours suffisants. Des évolutions dans la conduite des exploitations sont souvent utiles, et ce, quel que soit le modèle de production de l’agriculteur. Permettre à l’agriculteur d’interroger son modèle de production et d’adopter des pratiques plus autonomes et économes s’impose pour favoriser le redressement des exploitations. Ces constats ont amené Solidarité Paysans à identifier et capitaliser des expériences de changement de pratiques conduites par des agriculteurs en situation fragile sur leur exploitation et de dynamiques de groupes facilitatrices du changement. Solidarité Paysans a fait le choix d’envisager cette réflexion sur l’agroécologie sous un angle économique, social et humain pour trouver des solutions tenables afin de dégager un revenu et des capacités de remboursement.
Le vaccin est annoncé, la pandémie va se terminer, nos vies vont reprendre leur cours habituel, l’agro-alimentaire et la grande distribution vont continuer à formater notre alimentation et notre agriculture. Mais cette crise sanitaire est-elle vraiment conjoncturelle, un mauvais moment à passer ou est-elle le symptôme d’une crise systémique et signe d’un avenir difficile ?
Le système agro-alimentaire productiviste et intensif est une des causes majeures des dérèglements climatiques et de la chute de la biodiversité. Il est lié directement à la pandémie actuelle. Une des causes aussi sont nos modes de vie induits par notre environnement socio-économique, installés petit à petit ; avons-nous vraiment besoin du dernier smartphone, du vêtement à la mode, du voyage exotique de 15 jours ?
C’est compliqué de changer le système, changer de mode de vie aussi. La motivation peut venir de l’action collective, dans nos villes et nos villages, dans tous nos territoires et à tous les niveaux.
Les AMAP offrent depuis 20 ans un système vertueux doublement solidaire : pour les paysan·ne·s et pour les mangeurs et mangeuses. Mais le Mouvement des AMAP va bien plus loin : mouvement d’éducation populaire, il invite à réfléchir, se former, s’organiser, développer des initiatives, animer les territoires avec des expériences favorables à la santé environnementale et humaine, au revenu des paysans, au bien-manger et aux relations humaines retrouvées. Il porte l’utopie d’un changement de société et cultive le pouvoir d’agir vers une alternative au consumérisme et aux lois du marché : paysans nombreux et heureux, campagnes vivantes, agriculture nourricière et démocratie alimentaire territoriale au service de tous et de l’intérêt général.
Le soutien et le développement de l’agroécologie paysanne sont nos réponses à l’agro-business. Beaucoup de citoyen.nes ont compris, durant cette nouvelle crise, qu’une agriculture et une alimentation durables étaient essentielles pour la planète et l’avenir de leurs enfants.
De plus, cerise sur le panier, dans nos AMAP, la régularité de nos rencontres et la convivialité nous donne une belle énergie pour poursuivre nos expérimentations et le faire savoir partout !
François, Évelyne, Sébastien, Éric, Élisabeth pour le Miramap.
Transrural Initiatives est une revue bimestrielle d’information sur le monde rural. Elle est publiée par l’ADIR (Agence de diffusion et d’information rurales), association d’édition de deux membres d’InPACT, le Réseau Civam et le MRJC, ainsi que du réseau Relier, de Cap rural et du réseau des Crefad.
Média participatif et indépendant, portée par des organisations de développement agricole et rural qui se reconnaissent dans les valeurs de l’éducation populaire, elle est réalisée par une équipe associant militants associatifs, animateurs et journalistes. Elle offre une lecture décloisonnée des questions rurales et entend proposer des clés de compréhension et d’action pour accompagner le changement social.
Pour découvrir ou faire découvrir la revue, TRI vous propose une promo spéciale Noël : un abonnement pour 3 numéros (n°482, n°483, n°484) à seulement 15 €. Vous recevrez alors trois numéros :
482 (octobre-novembre 2020) et son dossier : "L’entreprise agrirurale, une opportunité pour les territoires"
483 (décembre 2020-janvier 2021) et son dossier sur les relations entre presse, jeunesses ruralités
484 (février-mars 2021) et son dossier sur les savoir-faire paysans
Des dossiers très InPACT, et pour cause puisque les membres du pôle InPACT sont régulièrement sollicités pour partager leurs expériences et leurs analyses dans TRI. Le dossier sur les savoir-faire paysans est en cours d’élaboration par le groupe de travail d’InPACT Évaluer autrement. Il devait initialement rendre compte du colloque du 18 novembre sur les savoirs et savoir-faire paysans, colloque annulé en raison du confinement.
Parmi les nombreuses initiatives qui fleurissent aujourd’hui autour des low-tech, la coopérative l’Atelier paysan, constitue une expérience particulièrement riche et intéressante. Alors que le grand machinisme agricole s’étend en accentuant la concentration des terres et les destructions de l’environnement, les projets et réalisations de l’Atelier paysan mêlent des logiques d’entraide, une réflexion poussée sur les techniques et le travail, et un ambitieux projet politique.
Fabrice Clerc, cofondateur et cogérant de l’Atelier paysan, répond à l’invitation de François Jarrige, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Bourgogne, pour la revue La Pensée écologique. Il présente la coopérative, ses projets et sa vision des low-tech.
Études croisées sur les transmissions en agriculture. Webinaire
Mobilisation collective pour le développement rural (MCDR) TERREAU
Le 17 décembre 2020, de 9h45 à 12h, en visioconférence
Le séminaire initialement prévu le 17 décembre 2020 au Conseil économique, social et environnemental (Paris) doit être reporté au 5 février 2021 en raison de la situation sanitaire actuelle. Il nous a pourtant semblé important de maintenir un temps d’échanges autour de différentes études menées sur la question de la transmission en agriculture.
Ainsi, avec le soutien du ministère de l’Agriculture, de l’ANCT, du Réseau Rural Français, du CESE et du projet NEWBIE, Terre de Liens et ses partenaires (RENETA, Réseau CIVAM, RELIER, Réseau des CREFAD, FADEAR) vous invitent à un webinaire de présentation suivis d’échanges autour de situations de transmission en agriculture.
Que vous soyez acteurs (publics, associatifs, coopératifs...) des politiques de l’agriculture, de l’alimentation, de l’écologie, de l’emploi, du développement des territoires, que vous agissiez à l’échelle locale, régionale, nationale ou européenne, nous souhaitons partager avec vous les conclusions de plusieurs études qui nourrissent ces réflexions. Ces démarches complémentaires apportent des éclairages et des propositions concrètes aux problèmes des transmissions en agriculture et nous souhaitons favoriser le dialogue entre elles et avec vous et permettre leur diffusion auprès du plus grand nombre.
INSCRIPTIONS : formulaire d’inscription en ligne obligatoire ICI - à
remplir avant le 14 décembre.
CONTACTS : Jean-Baptiste Cavalier, jbcavalier(a)reneta.fr / Tél. 06 78 53 42
58 ; Sixtine Prioux – sixtine.prioux(a)civam.org / 06 42 51 89 45
Plus d’info ici.
À l’heure de la deuxième vague épidémique et de ses impacts en matière d’agriculture et d’alimentation, cinq organisations dont la Confédération paysanne et le réseau CIVAM, Terre de liens, la Fadear et Accueil paysan, toutes quatre membres d’InPACT, lancent une campagne pour mettre en lumière le travail des paysan.nes. Au quotidien, ils et elles nourrissent et tissent les liens avec la population. La campagne Portraits de paysan.nes (#PourNosPaysans) présente des paysan.nes en action, invite à la mobilisation citoyenne sur les réseaux sociaux et demande aux parlementaires d’adopter des mesures de soutien à l’occasion des discussions du plan de relance (en particulier le 26 novembre et le 1 décembre au Sénat).
Retrouvez la campagne sur les réseaux sociaux et le site du réseau Civam.
Suite à la publication par la Cour des comptes d’un référé déplorant l’artificialisation des terres et constatant que la concentration des terres agricoles se poursuit, nos organisations exigent une politique foncière agricole efficace et une meilleure composition de l’instance nationale de gouvernance des Safer.
La Cour des comptes, par la publication d’un référé le 12 novembre dernier, déplore la croissance de l’artificialisation des terres, qui ne ralentit pas, et constate que « parallèlement et contrairement au modèle d’agriculture à caractère familial que continuent de promouvoir les lois agricoles successives, la concentration des terres agricoles se poursuit ». AGTER, la Confédération paysanne, la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, le Mouvement de l’agriculture biodynamique, SOL et Terre de Liens partagent ces constats et les objectifs fixés en matière de « zéro artificialisation » et de régulation plus efficace du marché foncier agricole. Dans l’attente d’une loi foncière globale, toujours nécessaire, et pour répondre à l’urgence de ces constats, deux actions doivent être mises en œuvre urgemment.
D’une part, nous demandons la mise en place rapide d’un contrôle du marché des parts de sociétés exploitant et/ou possédant du foncier agricole, s’exerçant dans un cadre transparent et associant les syndicats représentatifs agricoles et les représentants des collectivités, des associations de protection de l’environnement et de consommateurs, sous le contrôle de l’État. Le but est de pouvoir autoriser ou refuser les ventes projetées de parts sociales sur la base de critères objectifs, conformément au cadre à la législation européenne.
Nos organisations souhaitent d’autre part que la nouvelle instance nationale de gouvernance des Safer*, dont la Cour préconise la création, comporte des représentants de différents syndicats agricoles, des régions, des départements, des intercommunalités et des communes, voire d’associations citoyennes, et soit dotée de commissaires du Gouvernement des Ministères de l’Agriculture, des Finances, voire de l’Écologie.
Contacts presse Terre de Liens : Tanguy Martin - 06 42 68 97 31 - t.martin@terredeliens.org Confédération paysanne : Véronique Marchesseau, secrétaire générale - 06 98 53 76 46 AGTER : Mathieu Perdriault – 06 70 87 31 07
Solidarité Paysans organise un colloque national de restitution de l’étude
"L’agroécologie, un levier de redressement des exploitations fragilisées ?"
le lundi 7 décembre de 9h30 à 16h30 en visioconférence
Inscriptions jusqu’au 3 décembre : cliquer sur "S’inscrire" sur la page du site de Solidarité Paysans.
Depuis 2015, Solidarité Paysans analyse les parcours d’agriculteurs fragilisés, ayant mis en œuvre des changements de pratiques relevant d’une agriculture plus autonome et économe, leur permettant de rebondir. Quels leviers de changements pour des agriculteurs en difficulté ? Quels bénéfices pour l’agriculteur, pour la société ? Quel rôle de l’accompagnement de Solidarité Paysans dans ces processus ? Autant d’éléments qui seront abordés lors du colloque de restitution, ouvert à tous les acteurs du monde agricole et au-delà.
Au programme le 7 décembre :
Présentation de l’étude menée par Solidarité Paysans Témoignages d’agriculteurs ayant fait évoluer leurs pratiques Eclairage : Les enjeux du collectif dans le travail et les transitions Table ronde : "Changer, pour quoi, pour qui, comment ?" avec la participation de Claude Compagnone, sociologue, Léo Coutellec, philosophe, François Léger, agronome, Florence Pinton, sociologue
Le colloque est un évènement public, gratuit, sur inscription préalable. Les inscrits recevront le lien de connexion quelques jours avant l’évènement.
Avec le soutien du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (CASDAR) et de la Fondation de France
Objectif Terres, plateforme développée par Terre de liens, s’inscrit dans une volonté de faciliter la mise en relation entre des personnes à la recherche de terres agricoles et des personnes qui ont un bien à transmettre ou à louer. Objectif Terres vise ainsi à rendre visible l’offre et la demande foncière sur les territoires, pour participer à son niveau au renouvellement des actifs agricoles. Et vous pourrez y contribuer !
Retrouvez l’enregistrement de la web conférence lors de laquelle cet outil a été présenté de manière détaillée.
Deux ans après l’adoption de la loi EGalim, un collectif de 28 syndicats et associations (dont le réseau Civam, le Miramap et Nature & Progrès, membres d’InPACT) publie un bilan dont le constat d’échec est sans appel : la quasi-totalité des indicateurs est au rouge et des reculs sont à noter. Presque aucune des ambitions et bonnes intentions déclarées en grande pompe n’ont été suivies d’effet.
Participez au cycle de web-rencontres du Miramap "Accessibilité alimentaire et AMAP" : une rencontre avec un chercheur, un porteur d’initiative partenaire et du temps pour échanger entre AMAP pour faire avancer la question de l’accessibilité.
Première rencontre le 4 novembre : Se nourrir quand on est pauvre ?
Mieux comprendre ce que vivent les personnes dites "en précarité alimentaire". Comment se nourrissent-elles ? Qu’est-ce qu’elles en disent ?
Avec Sophie Hégé de Terres de Lorraine.
2 décembre : Faisons le point sur les grandes notions
Démocratie ou souveraineté alimentaire ? Justice alimentaire ? Droit à l’alimentation ?
Intervention de Dominique Paturel, docteure en sciences de gestion et chercheuse à l’INRA.
6 janvier 2021 : Sortir des logiques du don ?
Comment les personnes qui donnent et reçoivent, vivent le don alimentaire ? Comment penser la solidarité alimentaire au-delà du don ?
Intervention de Bénédicte Bonzi, docteure en anthropologie.
Programme détaillé des trois premières rencontres
Le réseau Civam (Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural), membre du pôle InPACT, pose la question agricole au regard de la crise sanitaire. Quelle agriculture voulons-nous pour un milieu naturel en meilleure santé ? Pour permettre aux paysan-nes de nous nourrir tou-tes sainement, durablement, dignement ? À partir des témoignages de paysan-nes sur leurs débouchés pendant le confinement, sur l’action sociale alimentaire de crise et sur leur rôle dans une société plus solidaire, les Civam ouvrent des pistes pour imaginer une agriculture capable de répondre aux enjeux actuels en matière d’environnement, de santé et de justice sociale.
Covid-19, RDV manqué avec le monde d’après ?
Le monde d’après s’éloigne inexorablement… Mais nous ne cédons pas à la résignation ! Fidèles à leurs valeurs d’éducation populaire, les CIVAM s’inscrivent dans un processus de transformation sociale par l’action collective. Nous avons interpellé les agricultrices et les agriculteurs de notre réseau pour repérer les initiatives, les innovations sociales, pour recueillir leurs réflexions suite au confinement et pour travailler collectivement sur les enjeux de transition agricole et alimentaire.
C’est l’objet de ce document dont la vocation n’est pas d’apporter des réponses figées mais d’être un vecteur de débats en interne de notre réseau ainsi qu’en externe avec nos partenaires. Nous espérons que ce document permettra une prise de recul sur cette crise tout à la fois inédite et sidérante, qu’il permettra d’analyser ses causes et ses effets, de travailler ensemble les contradictions qui sont en jeu et, enfin, de définir les modes d’action pour engager les changements nécessaires.
Vous êtes porteur.se de projet agricole et vous souhaitez en savoir plus sur le fonctionnement et le rôle d’une AMAP dans votre projet d’installation ? Vous êtes paysan.ne et vous souhaitez réorienter votre commercialisation ? Vous êtes amapien.ne et vous souhaitez trouver des nouveaux paysan.nes partenaires ? Vous êtes animateur, technicien.ne et vous souhaitez présenter le modèle AMAP à des paysan.nes ou des porteurs de projets ?
Le réseau des AMAP Auvergne-Rhône-Alpes publie cette bande dessinée pour découvrir les partenariats AMAP à travers le récit de quatre paysan.nes.
Paysan.ne en AMAP, pourquoi pas moi ?
Publication septembre 2020, 20 pages, 2 € + frais de port, à commander ici.
www.rencontresdesagricultures.com
Une mobilisation nationale pour le travail. Au-delà des mots.
Alors que le chômage est la préoccupation numéro un des français, l’agriculture et les activités rurales ne sont que trop rarement considérées comme des gisements d’emploi. Il faut dire que le nombre d’agriculteurs est en constante diminution et la tendance se poursuit. Est-ce pour autant inéluctable ?
Nous affirmons que l’érosion de l’emploi agricole n’est pas une fatalité, bien au contraire, l’agriculture peut générer de nombreux emplois dans les territoires ruraux ! Nous savons, depuis longtemps, qu’il est possible de s’organiser pour produire autrement, produire mieux, en partageant les terres, l’emploi et les revenus. Le ministère de l’Agriculture encourage les agriculteurs à évoluer vers l’agroécologie, et bien démontrons, au cœur de nos démarches, ce que nous pouvons créer !
Pour cette 2ème édition des Rencontres Nationales Des Agricultures en Rhône-Alpes, nous invitons agriculteurs, acteurs du monde rural, candidats à l’installation et toute personne sensible à ces questions, à participer à ces trois jours d’échanges pour faire avancer la réflexion, partager nos expériences et faire sortir des propositions concrètes pour le devenir des agricultures et de la ruralité en France. Le collectif d’organisateurs* vous invite à participer à ces rencontres, partagées entre ateliers d’échanges, plénières, et moments festifs.
[1]
Mardi 22 octobre, près de 170 personnes, représentant près de 50 organismes ont assisté au colloque Agriculture, Alimentation et Territoires organisé à l’assemblée nationale à l’initiative du réseau InPACT (Initiatives Pour une Agriculture Citoyenne et Territoriale) et du groupe PAC 2013, et avec le soutien des députés Dominique Potier Brigitte Allain, Jean-Luc Bleunven, Bernadette Bourzai, André Chassaigne, Gérard Le Cam, Joël Labbé, Christian Paul, Germinal Peiro.
Après un rappel sur la nature du Pôle InPACT et l’importance donnée par ses membres aux principes de l’éducation populaire, il fait état de l’obsolescence des outils d’évaluation de la viabilité de l’agriculture aujourd’hui (EBE, etc.) et pose le sujet du jour : comment produire / élever autrement si on n’évalue pas autrement ? La PAC et les politiques nationales sont aujourd’hui peu efficaces, peu efficientes, peu cohérentes avec une compétitivité seulement établie sur le principe d’un moindre coût du travail plutôt que sur la valorisation d’une valeur ajoutée (VA) qui tiendrait compte de la quantité de travail, de la qualité des produits, etc. Quatre orientations ont guidé l’organisation de ce débat :
Textes InPACT :
Sophie Devienne dresse le bilan de soixante ans de développement agricole en France. Elle montre que la révolution agricole qui s’est déroulée depuis les années 1950 a été basée sur l’augmentation de la productivité physique du travail, c’est-à-dire du volume produit par actif. Cet accroissement a été permis par la spécialisation des systèmes de production et par un recours toujours accru aux consommations intermédiaires et au capital fixe par actif, évolution qui pose problème aujourd’hui pour la transmission des exploitations. La politique agricole a joué un rôle important dans ces transformations en assurant, jusqu’à une période récente, la garantie des prix et la sécurité des investissements. L’augmentation de la productivité du travail a été plus rapide dans le secteur agricole que dans les autres secteurs de l’économie depuis les années 1950. Cette évolution a eu pour conséquence une baisse importante des prix des produits agricoles, plus rapide que celle des consommations intermédiaires et des biens d’équipement. Au total, en monnaie constante, la valeur ajoutée et le revenu d’entreprise de la branche agricole ont diminué de 60% depuis 1970. Le revenu agricole par actif se maintient grâce à l’érosion continuelle des actifs agricoles. Le développement agricole depuis les années 1950 a donc pour conséquences la diminution de la valeur ajoutée et la baisse de l’emploi agricole, qui s’accompagnent de l’accroissement des inégalités régionales de développement. Ce mouvement a toutes les chances de se poursuivre car il reste d’importantes réserves d’accroissement de la productivité physique du travail. Pour sortir de cette évolution, un changement de paradigme est nécessaire : privilégier l’accroissement non pas de la productivité physique du travail mais de la productivité économique du travail, c’est-à-dire de la valeur ajoutée par actif, en réduisant les consommations intermédiaires et le capital par actif agricole. L’agro-écologie, qui repose sur les processus biologiques plutôt que sur l’utilisation des ressources fossiles et sur une démarche systémique donne des résultats intéressants sur le plan économique (maintien de la valeur ajoutée et de l’emploi, sans différentiel de prix des produits agricoles) et environnemental comme le montre l’exemple des systèmes herbagers.
Gilles Bazin dresse un bref historique de la PAC, car les systèmes productifs actuellement dominants en sont directement issus. Il conclut que la nouvelle PAC, qui va dans le sens d’un rééquilibrage des soutiens de l’ordre de 1 milliard d’euros, est insuffisante pour inverser durablement les tendances lourdes de l’intensification, de la restructuration, de la perte d’emplois et de valeur ajoutée, de céréalisation des systèmes, etc. Il précise que la PAC mobilise des moyens très élevés (11 milliards d’euros) qui autorisent des marges de manœuvre plus importantes dans l’allocation des soutiens. Après avoir présenté l’importance des aides directes dans la formation des revenus, il conclut que le plafonnement des aides par actif ne peut, à lui seul, réduire suffisamment les disparités de revenu et qu’il faut mettre en œuvre des soutiens « anticrise » ; flexibles et modulables en fonction de la situation économique réelle des filières. Une solution possible serait de développer des soutiens contracycliques, couplés aux prix et/ou au revenu dans chacune des filières. Le Droit à Paiement Unique (DPU) étant une aide au revenu, cette aide devrait évoluer en fonction de l’évolution des revenus et donc des prix, avec une modulation en fonction de l’emploi généré sur l’exploitation. En parallèle, il considère que la politique agricole française a (depuis les années 60) créé des outils économiques, fonciers, de soutien à la qualité et à la multifonctionnalité, qu’il s’agit de conforter et de renouveler avec davantage de moyens à l’échelle individuelle et collective.
Animatrice : Aurélie Trouvé, maître de conférence à Agrosup Dijon
Introduction de la table-ronde :
Présentation des systèmes de production de trois agriculteurs, membres des réseaux Inpact :Philippe Coutant, Olivier Izard et Quentin Delachapelle
Tous trois soulignent l’importance de l’accompagnement (à distinguer d’un conseil technique descendant), du collectif pour faire changer les choses, de l’éducation populaire, de l’approche territoriale plutôt que de filière, de la nécessité du décloisonnement, du travail avec d’autres acteurs du territoire. Tous trois avancent que plus de valeur ajoutée et donc de revenu suppose un bon produit et une maîtrise des charges donc une autre façon de faire. La transcription du « produire autrement » dans les politiques publiques impulsant des signaux concrets sur le terrain est peu visible pour l’instant. Or cette transcription est indispensable pour lever les freins au changement actuellement constatés. L’environnement et le social sont toujours vus comme des contraintes et des entraves à la libre concurrence dans un marché mondialisé ou l’on privilégie la compétitivité des filières plutôt que le développement équilibré des territoires pour lesquels ils seraient un atout.
Jean Pluvinage, ancien directeur de recherche à l’INRA : la dynamique des innovations
Il existe des innovateurs en agriculture, à l’image des témoignages présentés ici. La question est de savoir comment favoriser l’expansion de ces innovations, pour qu’elles soient intégrées à la majorité de la production. Pour cela, il faut des conditions particulières : (1) une situation de crise qui va sensibiliser les producteurs à la nécessité de changer leur manière de produire, voire de système de production (2) il faut reconnaître socialement ces innovations comme légitimes et performantes, ce qui peut poser des problèmes sur la nécessité d’une évaluation renouvelée (3) une « destruction créatrice » (au sens de Schumpeter) pour « faire le ménage » et de fait créer un espace pour appliquer ces innovations. Ceci est l’affaire des producteurs, mais aussi des autres acteurs de la société (nouvelles exigences des consommateurs citoyens), et de fait des pouvoirs publics compte tenu de la place des financements publics dans une grande partie de l’activité agricole. Le renouvellement des systèmes de production par l’exemple de la réussite, avec beaucoup de ténacité de quelques producteurs "vertueux" et de leurs réseaux ne suffit pas, même si ce stade de l’expérimentation productive est complètement indispensable. Changer ne peut pas se faire sur la seule addition de nouvelles possibilités, mais exige des substitutions qu’il faut encourager, au détriment des manières de produire "conventionnelles".
Samuel Féret, animateur du Groupe PAC 2013 : l’intégration de l’environnement dans politiques agricoles
Le propos porte sur l’intégration de l’environnement et dans la politique agricole commune. L’épisode de l’introduction du "verdissement" dans la Politique agricole commune est symptomatique de l’inadaptation des modes d’évaluation actuels. Pour beaucoup et pour la Commission Européenne/DG Agri elle-même, le verdissement a été évalué sous le prisme de la perte de revenu pour les agriculteurs -surfaces retirées de la production interprétée par certains comme un retour de la jachère ou maintien forcé des prairies permanentes par exemple. Le fait est que ces évaluations aujourd’hui ne prennent pas en compte les services éco-systémiques rendus et à rendre par les systèmes de production agricoles et encore moins la productivité des infrastructures agro-écologiques (éléments du paysage assurant des fonctions de régulation écologiques importantes pour la productivité agricole). Finalement, ces évaluations ne considérant pas l’environnement comme un facteur de production mais comme une contrainte, retardent l’adoption de pratiques agro-écologiques plus vertueuses.
Philippe Baret, professeur à l’université de Louvain : Evaluer pour choisir
Face aux crises écologique, sociale et économique, il est nécessaire de faire des choix, de choisir un chemin. Evaluer c’est choisir. Comment choisir ? (1) être explicite sur les critères d’évaluation et bien valider leur pertinence par rapport aux trajectoires souhaitées, (2) être cohérent face aux enjeux, (3) faire l’évaluation avec les acteurs eux-mêmes et privilégier la diversité des acteurs, des savoirs pour avoir une diversité de réponses possibles face à l’incertitude. Même si les trajectoires et les pratiques pertinentes pour l’agriculture du XXIème siècle sont connues, leur généralisation est entravée par des éléments de verrouillages : (1) les savoirs : ils sont verrouillés selon des logiques disciplinaires et s’inscrivent souvent dans la continuité des solutions du XXème visant l’augmentation de la production sur bases d’intrants non renouvelables, (2) le sens : redonner du sens au métier d’agriculteur mais aussi à la notion de progrès. Si l’horizon est de répondre à des enjeux multiples, la notion de progrès sera redéfinie pour répondre à ces enjeux. Par une reconfiguration des savoirs, des discours et un rééquilibrage du soutien publique apporté aux différentes agricultures, il est possible de légitimer des acteurs aux visions nouvelles et des pratiques plus pertinentes. L’agro-écologie n’est pas une question seulement technique d’agriculteurs et de pratiques (produire autrement). Elle engage aussi les chercheurs, les citoyens, les consommateurs, etc. Produire autrement ne suffit pas, il faut penser autrement agriculture et alimentation.
Conclusion de la table-ronde :
Inpact Basse Normandie a travaillé la question de l’autonomie en protéines puis de l’autonomie alimentaire pour être plus efficace économiquement et s’affranchir du soja OGM dans les exploitations normandes. La création d’un outil diagnostic permet à des agriculteurs de réfléchir collectivement à un changement de système et faire un premier pas pour trouver des solutions. La recherche d’autonomie est un objectif commun à bon nombre d’exploitations agricoles aujourd’hui et la région possède un atout non négligeable, sous estimé ou peu exploité : l’herbe ! Alors pourquoi s’en priver ?
Augmenter la part d’herbe pâturée dans l’alimentation des vaches laitières, c’est valoriser une ressource locale, réaliser des économies et assurer la qualité des produits finis auprès des consommateurs.
Pour en savoir plus sur le travail d’Inpact Basse Normandie, voici 2 vidéos-témoignages à consulter :
L'herbe, une ressource locale pour des fermes... par dm_5245afd7736a3
Des systèmes herbagers paturants, pour plus d... par dm_5245afd7736a3
Le film "la transmission en question" vise avant tout à répondre aux préoccupations des agriculteurs souhaitant transmettre leur ferme. A visionner et à partager !
Au cours des deux dernières décennies, marquées par des départs nombreux d’agriculteurs à la retraite, la tendance était à la diminution du nombre d’actifs agricoles et du nombre de fermes. Aujourd’hui quatre agriculteurs sur cinq ont plus de 40 ans et il apparaît primordial pour nos réseaux d’anticiper les départs à la retraite et d’accompagner la transmission afin que cette tendance ne se poursuive pas.
Pour nous chaque ferme est transmissible. Or, lorsqu’une ferme n’est pas reprise au moment du départ en retraite du paysan, si ses terrains vont à l’agrandissement d’une autre ferme et que les bâtiments d’habitation sont vendus séparément, tout l’équilibre de l’entreprise est démembré et ne pourra plus être reconstitué.
L’évolution des pratiques traditionnelles de transmission de la ferme à ses enfants vers une transmission à une personne extérieure pose de nouveaux défis : le foncier, la temporalité des projets, les nouveaux profils de repreneurs et les représentations des personnes... Par ailleurs une notion d’identité à travers le métier et une dimension affective forte entrent à l’oeuvre dans la transmission d’un outil de travail qui porte généralement une histoire personnelle. Nos associations, fortes des expériences des paysans qui les composent et de nombreuses années d’accompagnement agricole, ont un regard spécifique à apporter sur ces enjeux. En nous appuyant sur nos expériences, nous avons souhaité recenser les questions liées à la transmission et mettre à l’oeuvre les capacités d’adaptation et d’inventivité de nos réseaux pour y répondre au mieux. C’est ainsi qu’est né le projet "Inventer pour transmettre" qui aboutit aujourd’hui à la publication du recueil "Des idées pour Transmettre" , téléchargeable ci-dessous.
Vous y trouverez des éléments pour vous accompagner dans la transmission de votre ferme et pour l’anticiper au mieux pour ne pas en faire le parcours du -"de l’ancien"- combattant !”
Les Associations Accueil Paysan Jura, AFIP Bourgogne Franche Comté, Afocg Jura, CIVAM du Serpolet, MRJC Jura, Terre de Liens Bourgogne Franche-Comté, Solidarité paysan Jura ont décidé de renforcer leur coopération afin de conforter les actions de chacune et d’initier des démarches concertées, répondant aux nombreux défis du développement durable de l’agriculture jurassienne.
En décembre 2013, elle ont donc décidé de constituer le collectif InPACT Jura !
Le collectif InPACT* et PAC 2013** ont le plaisir de vous convier au :
A l’invitation des parlementaires : Brigitte Allain, Jean-Luc Bleunven, Bernadette Bourzai, André Chassaigne, Gérard Le Cam, Joël Labbé, Christian Paul, Germinal Peiro, Dominique Potier.
18h30 : Accueil
19h00 : Ouverture Joël LABBÉ, sénateur du Morbihan (sous réserve) Jean Claude BALBOT, agriculteur, administrateur INPACT
19h15 : Deux éclairages
Sophie DEVIENNE, maître de conférences à l’AgroParisTech.
Pour une autre évaluation des systèmes de production agricole ; les enseignements des recherches réalisées.
Gilles BAZIN, professeur à AgroParisTech
Les difficultés de la PAC à porter le changement attendu par la société et de nombreux agriculteurs. Des objectifs pour une véritable réforme de la PAC.
19h45 : Table ronde, animée par Aurélie TROUVÉ, Maître de conférences à Agrosup Dijon
Philippe COUTANT, paysan, membre d’INPACT en Poitou Charentes
Olivier IZARD, éleveur en Aveyron
Quentin DELACHAPELLE, agriculteur en Champagne
Samuel FÉRET, animateur de PAC 2013
Jean PLUVINAGE, ancien directeur de recherches à l’INRA
Philippe BARET, professeur à l’université de Louvain
20h30 : Prise de parole des parlementaires et échanges avec la salle
21h00 : Conclusion des travaux - Dominique POTIER, député de Meurthe et Moselle
Inscription obligatoire à fncivam@globenet.org ou par téléphone à la FNCIVAM 01.44.88.98.58 avant le 20 octobre 2013.
Une pièce d’identité vous sera demandée à l’entrée
Le 5 avril dernier, la FRCIVAM Languedoc-Roussillon, le GRCIVAM PACA et la FNCIVAM ont organisé un forum sur l’Agriculture Durable en Méditerranée à Avignon. Retrouvé le compte-rendu vidéo de cette journée ici :
Vous pouvez aussi avoir accès au compte rendu détaillé des ateliers et des interventions sur cette page : http://www.agricultures-alternative...
Le 5 avril dernier, la FRCIVAM Languedoc-Roussillon, le GRCIVAM PACA et la FNCIVAM organisaient un forum d’échange à Avignon sur le thème de l’agriculture durable en Méditerranée. Près de 170 personnes des deux régions s’y sont déplacées représentant à la fois des associations de développement agricole, des associations de consommateurs, des institutions (chambre d’agriculture, DRAAF, Ministère en charge de l’agriculture…) mais aussi des élèves de lycées agricoles. La dynamique interrégionale autour de ces questions en Languedoc-Roussillon et PACA a été mise en place il y a maintenant un an et a permis d’identifier des problématiques majeurs pour l’agriculture méditerranéenne.
L’objectif de ce forum a donc été d’inviter toutes ces personnes à échanger autour d’expériences innovantes identifiées depuis une année. Philippe Pointereau, de Solagro, a ensuite présenté le travail de prospective Afterres 2050. Ce scénario prospectif a pour objectif d’imaginer les changements de pratiques et d’utilisation des terres pour répondre aux grands défis alimentaires et environnementaux d’aujourd’hui. Les échanges qui ont suivi se sont donc tournés vers la question de la concrétisation de cette prospective en zone méditerranéenne : quelle utilisation des terres dans un contexte de forte pression urbaine ? Quel lien avec le régime méditerranéen ? Comment les expériences présentées lors de la journée peuvent-elles répondre à ces grands enjeux ? Autant de pistes de réflexion et d’actions que cette journée a permis de faire germer.
Vous pouvez avoir accès aux comptes rendus et présentation des différents moment de la journée ici :
Présentation du projet "Agriculture Durable en Méditerranée" :
Atelier 1 : Conflits d’usage et modes d’occupation des terres : comment redonner une place et du sens à l’agriculture sur les territoires ?
Atelier 2 : Préservation des sols : vers une gestion collective et territorialisée de la fertilité
Atelier 3 : Organisations collectives : des outils pour mutualiser le travail et faire évoluer les pratiques
Présentation d’Afterres 2050 par Philippe Pointereau de Solagro :
Une petite vidéo reprenant les moments forts de la journée sera proposée très prochainement !
Alors que N.Sarkozy vient de fustiger le « sectarisme des écologistes » lors de sa visite dans le Gers tout en rappelant son opposition à la culture du maïs OGM 810, que le Président de la FNSEA demande instamment à rencontrer F.Hollande pour changer l’accord EELV-PS sur l’agriculture, que le Sénat et l’Assemblée nationale s’opposent frontalement1, les organisations d’agricultures alternatives regroupées au sein du collectif InPACT réagissent.
Nous ne pouvons plus soutenir par des fonds publics, de l’argent des contribuables, les conséquences économiques, sociales et environnementales du modèle agro-industriel. Les solutions alternatives existent déjà depuis plusieurs dizaines d’années.
Derrière les postures politiques et les pressions des lobbies agro-industriels, il faut rappeler que se jouent là des questions fondamentales pour notre société et notre modèle économique aujourd’hui en crise :
Le modèle agro-industriel a inventé l’aide à la destruction d’emplois dans notre pays et provoque des déséquilibres majeurs dans le reste du monde. Ainsi, depuis 10 ans, l’emploi a chuté de plus de 20% dans les exploitations agricoles et, chaque année, l’industrie agro-alimentaire perd des emplois. A l’international, les crises alimentaires sont largement liées au développement des agrocarburants dans le monde2.
Le modèle agro-industriel a inventé les aides publiques dommageables à l’environnement et à la biodiversité pour des coûts aujourd’hui insoutenables (jusqu’à 522 milliards pour la dépollution de l’eau en France)3, dans des proportions inquiétantes pour la biodiversité4.
L’enjeu aujourd’hui c’est bien de réorienter les politiques agricoles vers des solutions qui créent de l’emploi, développent les territoires ruraux et diminuent la dépense publique.
Mouvements de paysans, de ruraux, de citoyens et consommateurs, le collectif INPACT soutient toutes les initiatives qui permettent d’ouvrir le débat public et démocratique sur l’avenir de notre système agricole et alimentaire. L’avenir de l’agriculture ne doit pas se décider sous la pression des lobbies les plus puissants. Il faut réformer l’agriculture. Il faut soutenir les alternatives paysannes et rurales pour l’intérêt général.
Contacts :
Didier Lorioux 06 81 41 38 37
Dominique Marion 06 76 87 14 00
Membres d’InPACT : AFIP, InterAFOCG, FADEAR, FNAB, FNCIVAM, RAD
Téléchargez le communiquer de presse en PDF ici :
La FRCIVAM Pays de Loire, la Coordination AgroBiologique des Pays de Loire, L’ARDEAR Pays de Loire, le Réseau Agriculture Durable, l’Afocg, Accueil Paysan, Solidarité Paysans Pays de Loire et Terre de Liens Pays de Loire organisent un grand forum le vendredi 22 avril 2011 à l’Agro-Campus d’Angers sur le thème "D’autres politiques agricoles pour nos territoires".
Le contexte actuel de forte volatilité des prix des produits agricoles, de changement climatique et de réforme de la PAC pose un grand nombre de questions. Il est donc important de s’interroger sur l’efficacité économique, sociale et environnementale de nos systèmes de production mais aussi sur les politiques agricoles du local au global.
Vous pouvez télécharger le programme et le bulletin d’inscription :
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Renseignements :
FRCIVAM Pays de Loire
4, rue de la Résistance
44390 SAFFRE
frcivampdl@free.fr
tél : 02 40 72 65 05
InPACT Poitou-Charentes organise des rencontres inter-régionales des réseaux InPACT les 31 mars et 1er avril.
Ces rencontres ont pour objectif de réfléchir ensemble à la structuration en réseau associatif. Elles sont ouvertes aux administrateurs et aux animateurs des réseaux InPACT et des associations membres des réseaux FNAB, FADEAR, AFIP, FNCIVAM, RAD et InterAFOCG.
Inscriptions et renseignements
InPACT Poitou-Charentes
05.49.29.26.43
line.robin@inpactpc.org
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Inpact organise une formation sur les agricultures alternatives en Mai 2011 dans les locaux de la FADEAR (Bagnolet). Cette formation à destination des animateurs et administrateurs des réseaux d’Inpact a pour objectif de présenter les agricultures promues par les membres d’Inpact (Agriculture Biologique, Agriculture Paysanne, Agriculture Durable).
Inscription et renseignements à l’AFIP auprès d’Alexandra Villarroel
Tél : 01 48 74 52 88
E-mail : a.villarroel@afip.asso.fr
L’Interafocg a restructuré son site internet afin de mettre plus en avant les actions du réseau et propose maintenant un espace dédié à chaque Afocg départementale. Vous pouvez le consulter à l’adresse suivante : www.interafocg.org.
A l’heure de multiple débats sur la prochaine réforme de la Politique Agricole Commune, le collectif PAC 2013 vient de publier un guide complet qui décrit son histoire, son fonctionnement et ses enjeux pour l’après 2013.
Vous pouvez le consulter en ligne et le télécharger en cliquant sur l’image :
La Confédération Paysanne propose une information et un débat sur cette question importante du monde paysan.
La formation a lieu au siège de la Confédération Paysanne à Bagnolet, 104 rue Robespierre, les 15 et 16 février prochains.
Elle est ouverte aux paysans et salariés s’ils sont accompagnés d’un paysan.
Inscriptions auprès de Bernard Breton au 01.43.62.10.32.
Centré sur des expériences de terrain, le Colloque mettra
en évidence les choix individuels, collectifs et politiques
nécessaires pour promouvoir l’agriculture du 21e siècle.
Mardi 25 janvier 2011 de 9h30 à 17h30 à la Maison de la Promotion Sociale à ARTIGUES-PRES-BORDEAUX (33370)
Renseignements et inscriptions :
ADEAR du Lot-et-Garonne
Tél : 05 53 49 35 95
Courriel : adear47@aol.com
Vous avez un projet d’installation en agriculture biologique, qui prenne soin de l’environnement, vous souhaitez vendre en circuit court et réduire votre impact énergétique ? Ce parcours Eco-paysan est fait pour vous !
Souple, concret, dynamique, inscrivez-vous vite ! le recrutement a lieu au fil de l’eau.
Pour télécharger la plaquette : cliquez ICI
Ce dispositif est ouvert à tous, après entretien préalable, quelque soit votre âge, votre projet, votre situation personnelle.
Renseignements et inscriptions :
Marie Pons-Ramells, ADEAR13 au 04.90.55.17.86, mponsramells@adear13.com
Marie-Laure Gutierrez, Bio de Provence
Barbara Meyer, CFPPA de Vaucluse.
Réunions d’information à 14h à Avignon les 10 décembre, 27 janvier, 17 février et 24 mars.
Cette année, les journées de réseau auront lieu dans l’Ain et elles seront l’occasion de découvrir l’agriculture et des projets développés dans ce département. Les visites d’exploitations du 1er jour permettront d’entrer dans le thème qui servira de fil conducteur : « Comment retrouver du sens au métier d’agriculteur ? ».
Ces journées se dérouleront les mardi et mercredi 26 et 27 octobre au lycée agricole des Sardières à Bourg-en-Bresse. Parlez-en dès à présent autour de vous !
Quel est notre positionnement commun sur les « Circuits Courts » ?
Inpact National organise une journée d’échange avec double objectif :
retrouvez l’invitation
La Journée nationale de la restauration collective responsable organisée dans le cadre du Réseau Rural Français et intitulée "Organiser une offre cohérente de produits locaux en circuits courts et valorisant le bio" se déroulera le 21 juin 2010 au Ministère de l’Alimentation et de l’agriculture et de la pêche.
Dans le cadre de l’Année Internationale de la Biodiversité et avec le parrainage d’Erik Orsenna, la LPO, en partenariat avec la FNAB, la FNCIVAM et FARRE, organise, le 19 juin prochain, une journée portes-ouvertes sur la biodiversité.
La journée fait partie du programme « Comment les agriculteurs peuvent-ils améliorer la biodiversité sur leur exploitation ? »* initié en 2005 par la LPO en partenariat avec trois réseaux agricoles : FNAB (agriculture biologique), FNCIVAM (agriculture durable) et FARRE (agriculture raisonnée).
*Ce programme a été mené avec le soutien du ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer (MEEDM) du ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche (MAAP), de la Région Poitou-Charentes, du Crédit Agricole et de la Fondation Nature & Découvertes.
Voir liste des agriculteurs participants ci-jointes.
Contacts
Claire Lux
Attachée de presse LPO : 06 34 12 50 69 / 01 42 73 56 10
Sophie Raspail
Chargée d’Etudes LPO : 05 46 82 12 34
Les 5 et 6 mai 2010 à AgroparisTech, aura lieu le colloque national Circuits courts "Etat des lieux de la recherche et mise en réseau des acteurs de la recherche et du développement" Ce colloque est organisé dans le cadre du réseau rural Français par la FNCIVAM et l’INRA et Agroparistech.
Inscriptions : contact Serge Villard
serge.villard@educagri.fr
Retrouvez le programme complet de ces 2 journées
Les 24 et 25 avril 2010 venez découvrir les fermes du réseau civam dans le cadre de l’opération nationale de portes ouvertes "la France de Ferme en Ferme".
Retrouvez l’ensemble des informations sur le site de l’opération et dans le dossier de presse.
Du 23 au 25 mars 2010, les rencontres nationales CIVAM de l’accueil "Accueillir à la ferme, quelles attentes sociales ?" se dérouleront à Aix en Provence.
Des rencontres ouvertes à tous ceux que les liens entre agriculture et société interpellent… pour se donner des repères dans le travail d’accompagnement mené par de nombreux agriculteurs auprès des publics qu’ils accueillent dans leurs fermes…
Avec les interventions de :